Dès avril 1943, l'escadron a commencé à remporter ses premières victoires. Avant la fin de la guerre, il reçu en novembre 1944, son nom définitif « Normandie-Niéman », en l'honneur d'une opération importante dans le Niéman. Le 15 juin 1945, le régiment a pris son dernier envol, pour Paris, à bord de leurs avions de combat, des Yak-3, offerts par l'État soviétique. Un de ces avions est aujourd'hui exposé au Musée de l'Aviation et de la Cosmonautique du Bourget.
Au total, au cours de ses combats, Normandie-Niémen a remporté 309 victoires dont 273 confirmées. Sur les 96 pilotes français, 45 ont été tués au combat ou ont été portés disparus, et 4 - Roland de la Poype, Albert Marcel, Jacques André et Marcel Lefevre furent décorés du titre de héros de l'Union soviétique.
Le commandant d'escadron Marcel Lefevre a dit un jour à propos des soldats soviétiques: « Nous voyons: vous vous battez courageusement contre l'ennemi sans perdre la raison, même dans les situations les plus difficiles. C'est pourquoi nous apprenons de vous. Nous nous battons avec vous en toute confiance. Je sais que vous ne nous abandonnerez jamais. Nous sommes devenus amis avec vous, sur terre et dans les airs. Nous jurons que nous irons ensemble jusqu'à la fin victorieuse, jusqu'à la libération complète de la Russie et de la France, du fascisme allemand. »
Cette citation marque l'expérience précieuse de la coopération entre la France et la Russie. Dans les moments difficiles, il est très important de tisser des liens solides. Se battre seul est impossible, il est nécessaire d'avoir des alliés fidèles en qui vous pouvez avoir confiance. Bien que vous soyez des citoyens de différents pays, vous poursuivez un objectif commun.